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24/11/2013

FISCALITE LA PREMIERE PREOCCUPATON DES HABITANTS

Suite à une question qui nous a été posée au sujet de l’article concernant la fiscalité à Escalquens, nous souhaitons porter à votre connaissance notre réponse.

 

Question d’un escalquinois

Monsieur LEGAY,

Nous avons eu votre mailing dans la boite aux lettres ce matin,

Vous dénoncez une situation que malheureusement nous avions constaté par nous-mêmes puisque nous sommes les malheureux payeurs. 

Mais vous que proposez-vous? 

Dans la mesure où ces compétences ont été transférées au SICOVAL, et que de toute manière le SICOVAL est plus puissant que la mairie qu'envisagez-vous de faire de manière concrète?

 

Réponse de notre liste

Bonjour,

Dans un contexte de difficultés économiques et sociales, nous nous engagerons à assurer la sécurité fiscale des Escalquinois, notre stratégie financière sera imprégnée du principe de prudence budgétaire. Nous nous engagerons que sur des projets réalistes qui concourront tous à améliorer la vie des Escalquinois et une maîtrise rigoureuse des frais de fonctionnement.

Nos objectifs seront :

·         Défendre le contribuable escalquinois durant notre mandat avec 0% d’augmentation des taux communaux d’impôts jusqu’en 2020.

 

·          Nous défendrons également les intérêts des escalquinois avec une exigence de rationalisation et d’optimisation de la gestion financière de l’intercommunalité.

 

Tels seront nos préoccupations pendant notre mandat et nous vous invitons à nous suivre dans les prochains mois pour découvrir les propositions de notre programme.

21:39 Publié dans Blog | Tags : fiscalité | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

18/11/2013

FISCALITE : UNE PREOCCUPATION MAJEURE POUR LES ESCALQUINOIS

Après plusieurs mois de rencontres et d’échanges avec les Escalquinois, il apparaît clairement que la fiscalité est devenue un thème de préoccupation pour eux. Et pour cause : cette année encore, nous comptons parmi les contribuables qui payons le plus d’impôts locaux.

Officiellement, Monsieur le Maire nous assure que la fiscalité a baissé. En réalité il n’en est rien. En 2011, le produit de la taxe d’habitation à Escalquens s’élevait, selon le ministère des finances, à 255 € par habitant (contre 174 €, en moyenne, pour lescommunes équivalentes), tandis que le produit de la taxe foncière sur les propriétés bâties s’élevait à 252 € par habitant contre une moyenne de 236 €. Le taux de la taxe d’habitation était de 18,05 % à Escalquens contre une moyenne de 14,33 %, et celui de la taxe foncière était de 25,39 % contre une moyenne de 20,88 %.

          Image fiscalité.jpg


En 2012, la commune a transféré la compétence « services à la personne » au SICOVAL. Afin de financer cette compétence, le SICOVAL a choisi, par délibération du 5 mars 2012, de créer une taxe foncière additionnelle sur les propriétés bâties, au taux de 8,48 %. Ce prélèvement supplémentaire aurait dû être compensé par une diminution équivalente sur le taux de taxe foncière de la commune, afin de préserver la neutralité fiscale pour ses habitants.

Monsieur le Maire a fait un autre choix : celui de baisser la taxe d’habitation de 4,66 points, pour la porter à 13,39 % et la taxe sur les propriétés foncières non bâties de 26,81 points pour la porter à 77%. En revanche, le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties est resté inchangé, ce qui l’accroît sur la commune de 8,48 %, compte tenu de la création du taux additionnel intercommunal.

La baisse d’impôts annoncée à grands renfort de publicité n’est donc qu’un leurre. En effet, la baisse des taux communaux (environ 400 000 €), ne correspond pas à la hausse décidée par le SICOVAL (environ 500 000 €). C’est donc bien un accroissement de la pression fiscale qui résulte de ce transfert de compétence.

D’ailleurs, dès 2013, un an seulement après la création du taux additionnel de taxe sur les propriétés foncières bâties par le SICOVAL, une augmentation a été décidée, pour le porter à 8,69 %, soit un taux global (commune + intercommunalité) de 34,08 % ! Plutôt étrange, pour une commune située dans un des territoires les plus riches et les plus dynamiques de la région en termes de fiscalité des entreprises, avec Labège Innopole. 

Monsieur le Maire nous annonce d’importants investissements sur la commune. Avec quelle marge de manœuvre alors que les taux sont déjà au plus haut ? En les augmentant encore plus ? Après 18 ans de mandat en tant que maire et premier vice-président du SICOVAL, sa responsabilité est écrasante. Où passe l’argent de nos impôts ? Que fait le SICOVAL avec la fiscalité des entreprises ? Quelles sont les marges financières de la commune ?

La préservation du pouvoir d'achat des familles, la stabilisation de la fiscalité et du coût des services publics tels seront nos engagements, garants d'une véritable solidarité dans notre commune.

23:11 Publié dans Blog | Tags : fiscalité | Lien permanent | Commentaires (8) |  Facebook |

03/11/2013

LA LIBERTÉ D'EXPRESSION MENACÉE

En proposant aux Escalquinois un projet alternatif aux prochaines élections municipales, nous avons décidé de questionner tous les aspects de la politique suivie par l’équipe actuelle, sans tabous, sans haine et sans concessions : l’urbanisme et le développement durable, les finances et la fiscalité, le coût et la qualité des services publics, etc… Notre méthode consiste, à partir d’une analyse et d’un constat, à poser des questions et à faire des propositions, qui, le temps venu, seront présentées au choix des habitants d’Escalquens.

Cet exercice, normal dans une démocratie en période préélectorale, n’est pas du goût de tout le monde. Après la distribution, dans les boîtes aux lettres, de tracts injurieux, parfois anonymes, vis-à-vis de moi et de mon équipe, j’ai été victime d’injures particulièrement graves taguées sur mon domicile familial. J’ai immédiatement décidé de porter plainte, considérant que dans un Etat de droit, c’est la Justice qui doit garantir les grandes libertés individuelles, dont celle d’expression.

La liberté d’expression dans notre commune est-elle dorénavant menacée ?

 

Je veux le dire ici tout simplement : personne ne me fera taire, personne n’arrivera à m’intimider. Notre équipe est soudée et déterminée à proposer une alternative à la politique actuelle. De nombreux  Escalquinois  m’ont d’ailleurs témoigné soutiens et encouragements, y compris parmi ceux qui ont pu voter pour l’équipe actuelle dans le passé.

 

C’est la preuve que ma candidature, mes discours et mes actes dérangent : tout simplement parce que je suis celui qui vient bousculer le système en place depuis 18 ans à la mairie d’Escalquens.

En effet, nous dénonçons la politique du clientélisme et du manque de concertation de la municipalité sur les projets structurants de notre ville.

A quelques mois des élections municipales, fleurissent un peu partout à Escalquens des projets d’urbanisation sans cohérence, avec le risque de ghettoïser certains quartiers.

L’échelon communal ne doit pas être celui de l’exercice autoritaire du pouvoir. Il doit, au contraire, être celui de la démocratie de proximité et de la participation de tous les habitants aux grandes décisions. Pour notre part, nous nous engageons à faire de ce principe une règle, dans tous les aspects de la vie municipale, en proposant :

 

-      Une mandature où la participation des citoyens serait primordiale : commissions extra-municipales ouvertes à tous, conseils et représentants de quartier, organisations de groupes-projets réunissant les différents acteurs ;

-      Une mandature d’équipe, sans personnalisation excessive, où le potentiel et la diversité de chaque élu serait un atout ;

-      Une mandature où l’équipe municipale jouerait un rôle d’activateur de projets, quels qu’en soient les porteurs, mettrait en synergie les différents acteurs.

Enfin, un mode de fonctionnement transparent, dans tous les aspects de la gestion financière et de la prise de décisions du maire et du conseil municipal.

Alors qu’importe le nombre de listes aux prochaines élections municipales, l’essentiel sera que ce moment devienne une période de débat, d’intérêt et d’échange pour la vie locale.

La démocratie participative sera notre bataille car c’est la meilleure façon de mettre de l’énergie, de la cohérence, de la justice et du débat sur la place publique pour construire une ville dynamique, solidaire et durable.

 

Quant aux attaques personnelles, je prends tout ceci avec beaucoup de recul en me répétant la phrase de Beaumarchais dans la bouche de Figaro « sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur »