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03/10/2013

QUE NOUS CACHE MONSIEUR LE MAIRE

C’est avec stupeur que les Escalquinois ont appris par la « Dépêche du Midi » du 27 septembre que le Maire Alain SERIEYS avait proposé d’accueillir sept familles de Gens du voyage (une cinquantaine de caravanes) stationnés illégalement à … Lacroix Falgarde.

Ces familles, sous le coup d’une expulsion pour stationnement illégal, initiée en référé par le maire de Lacroix Falgarde, menaçaient de bloquer le périphérique toulousain le vendredi 27 septembre en fin d’après-midi, en pleine heure de pointe. Devant cet ultimatum, une réunion a été organisée en urgence en préfecture afin de désamorcer la crise. A l’issue de cette réunion, les représentants des Gens du voyage s’estimaient satisfaits, annonçant que la commune d’Escalquens avait mis à leur disposition un terrain provisoire. Pourquoi Escalquens doit-elle accepter d’accueillir des familles que le maire de Lacroix-Falgarde a expulsé de sa commune ?

Il ne s’agit pas ici de stigmatiser une communauté en particulier, dont les difficultés de logement sont réelles. En revanche, il est quand même permis de s’interroger sur la politique suivie par le maire d’Escalquens en matière de logement des Gens du voyage.

Déjà, plusieurs caravanes ont stationné en toute illégalité sur Escalquens durant tout l’été, sans que le maire ne fasse quoi que ce soit pour faire appliquer la loi, alors qu’il a fait construire la plus grande aire d’accueil de tout le SICOVAL, sans que personne, d’ailleurs, ne le lui demande.

Alors que le Schéma départemental des Gens du voyage prévoyait une aire de 16 places, il a estimé devoir en construire une de 21 places. De même, il s’est engagé auprès des autorités à mettre à disposition des terrains, à des familles extérieures à la commune.

Mais Monsieur le Maire ne conçoit pas que son zèle ne soit pas toujours partagé. Nous avons rendu compte dans un précédent blog comment il s’en était pris à des riverains qui s’opposaient à l’installation de caravanes à côté de chez eux. En somme, un sujet aussi grave est traité, une fois de plus, de manière idéologique et au détriment des habitants.

Que la commune d’Escalquens fasse son devoir de solidarité pour favoriser l’intégration des gens du voyage nous semble indissociable du pacte républicain. Mais l’équipe municipale actuelle doit comprendre que ce processus ne peut aboutir de manière autoritaire, sans l’adhésion des Escalquinois, sinon elle créera ressentiment et rejet. Les habitants de la commune ne doivent pas découvrir les décisions du maire par la presse ou par hasard. Ils ne doivent pas être les seuls à sacrifier au devoir de solidarité territoriale, les communes voisines  doivent aussi prendre leur part.

Finalement, les habitants d’Escalquens ont l’impression qu’on les enferme dans des choix forcés, que l’idéologie politique prime sur leurs intérêts, enfin, qu’on ne leur dit pas les choses.

Quels sont les projets du maire en matière d’accueil et d’intégration des gens du voyage ? Pourquoi c’est toujours à Escalquens que finissent par s’installer les caravanes ? Qui en supporte le coût ? Comment défend-il les intérêts de la commune auprès des autorités et des autres maires ? Les habitants ont le droit de savoir et de débattre de cette question.

 

Ils ont aussi le droit de changer de politique…en changeant d’équipe.

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