Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/08/2016

LA DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE EN PANNE

L’initiative citoyenne avait pour objectif de rapprocher les citoyens des élus dans certaines décisions concernant la gestion de la commune. Deux ans après son lancement, elle produit plutôt l’effet inverse en nourrissant colère et frustration auprès de la population.

L’exemple de l’avenue du Parc démontre encore une nouvelle fois, que les décisions sont prises sans réelles concertations. A leur retour de vacances, certains résidents de l’avenue du Parc découvrent dans le bulletin municipal la décision de modifier la circulation de leur rue en sens unique.

Nous pouvons comprendre la motivation de la municipalité d'assurer la sécurité des riverains. Néanmoins, on peut regretter l'absence de communication auprès de ces résidents, même par un simple courrier.

Si les résidents avaient été associés à cette réflexion, on aurait pu envisager une solution qui ne restreigne pas les habitants dans l’accès à leur domicile. Par exemple, avec un panneau "sens interdit sauf riverains".

23:12 Publié dans Blog | Tags : démocratie | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

10/01/2016

LA DEMOCRATIE A ESCALQUENS NE TIENT QU’A UN FIL

Alors que notre Maire, se veut être un modèle de démocratie, notre texte d’expression libre destiné à la parution du kiosque de janvier 2016, il est vrai transmis un peu tard n’a pas été diffusé.

Dans un souci de vous permettre de lire notre écrit, vous trouverez ci-dessous notre texte.  

« À partir du 1er janvier 2016, la facture des déchets de chaque habitant, basée sur le principe du pollueur-payeur, sera proportionnelle au volume d'ordures ménagères.

Ce qui devrait être incitatif sera plutôt dissuasif. En effet, les usagers sont désormais contraints de faire un sérieux effort sur le tri des déchets pour maintenir leur tarif. Pour payer à peu près la même chose, il faudra sortir sa poubelle une fois toutes les deux semaines.  Les chiffres parlent d'eux-mêmes ; un foyer de 4 personnes qui trie et composte ses déchets paye 294 € par an pour un ramassage par semaine. Pour un service réduit de moitié, il paiera désormais 314,80 € (part fixe à 142,00 € et 7,20 € par levée pour 24 ramassages par an), soit une augmentation de 7 %.

Nous observons que la hausse n'a rien à voir avec la volonté d’inciter les usagers à trier leurs déchets mais elle tient plutôt à l'augmentation du coût de la collecte et du traitement. Le marché de la collecte signé en janvier 2013 avec la Sita Suez a entraîné une hausse de 26 %, à laquelle s’ajoute la hausse de la TVA, qui conduit à une augmentation totale de près de 35 %. La prochaine révision du marché de la collecte en 2017, devra prendre en compte le risque d’une augmentation, si le tonnage des déchets baisse. C’est une priorité dont les élus devront se saisir si l’on veut que cette redevance devienne réellement incitative.

Le compostage et le tri sélectif restent une réponse pour réduire les déchets mais actuellement, le compostage est réservé au seul propriétaire de maison individuelle.

Pour le rendre équitable, il faudrait étendre cette possibilité aux résidences collectives, voire même proposer une collecte de déchets biodégradables pour organiser un compostage collectif et ainsi rendre les services perdus aux usagers.

De plus, ce compostage collectif pourrait être utilisé dans les jardins familiaux mais cela nécessite un vrai engagement politique.

Enfin, en ce début d’année 2016, nous adressons à toutes les Escalquinoises et les Escalquinois, tous nos vœux de bonheur, de santé et de prospérité. »

Frédéric Legay, Hélène Belle-Clot, Jean-Luc Tronco, Dominique Bourguignon, Djemel Bensaci, Catherine Lemaréchal

19:09 Publié dans Blog | Tags : démocratie | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

03/11/2013

LA LIBERTÉ D'EXPRESSION MENACÉE

En proposant aux Escalquinois un projet alternatif aux prochaines élections municipales, nous avons décidé de questionner tous les aspects de la politique suivie par l’équipe actuelle, sans tabous, sans haine et sans concessions : l’urbanisme et le développement durable, les finances et la fiscalité, le coût et la qualité des services publics, etc… Notre méthode consiste, à partir d’une analyse et d’un constat, à poser des questions et à faire des propositions, qui, le temps venu, seront présentées au choix des habitants d’Escalquens.

Cet exercice, normal dans une démocratie en période préélectorale, n’est pas du goût de tout le monde. Après la distribution, dans les boîtes aux lettres, de tracts injurieux, parfois anonymes, vis-à-vis de moi et de mon équipe, j’ai été victime d’injures particulièrement graves taguées sur mon domicile familial. J’ai immédiatement décidé de porter plainte, considérant que dans un Etat de droit, c’est la Justice qui doit garantir les grandes libertés individuelles, dont celle d’expression.

La liberté d’expression dans notre commune est-elle dorénavant menacée ?

 

Je veux le dire ici tout simplement : personne ne me fera taire, personne n’arrivera à m’intimider. Notre équipe est soudée et déterminée à proposer une alternative à la politique actuelle. De nombreux  Escalquinois  m’ont d’ailleurs témoigné soutiens et encouragements, y compris parmi ceux qui ont pu voter pour l’équipe actuelle dans le passé.

 

C’est la preuve que ma candidature, mes discours et mes actes dérangent : tout simplement parce que je suis celui qui vient bousculer le système en place depuis 18 ans à la mairie d’Escalquens.

En effet, nous dénonçons la politique du clientélisme et du manque de concertation de la municipalité sur les projets structurants de notre ville.

A quelques mois des élections municipales, fleurissent un peu partout à Escalquens des projets d’urbanisation sans cohérence, avec le risque de ghettoïser certains quartiers.

L’échelon communal ne doit pas être celui de l’exercice autoritaire du pouvoir. Il doit, au contraire, être celui de la démocratie de proximité et de la participation de tous les habitants aux grandes décisions. Pour notre part, nous nous engageons à faire de ce principe une règle, dans tous les aspects de la vie municipale, en proposant :

 

-      Une mandature où la participation des citoyens serait primordiale : commissions extra-municipales ouvertes à tous, conseils et représentants de quartier, organisations de groupes-projets réunissant les différents acteurs ;

-      Une mandature d’équipe, sans personnalisation excessive, où le potentiel et la diversité de chaque élu serait un atout ;

-      Une mandature où l’équipe municipale jouerait un rôle d’activateur de projets, quels qu’en soient les porteurs, mettrait en synergie les différents acteurs.

Enfin, un mode de fonctionnement transparent, dans tous les aspects de la gestion financière et de la prise de décisions du maire et du conseil municipal.

Alors qu’importe le nombre de listes aux prochaines élections municipales, l’essentiel sera que ce moment devienne une période de débat, d’intérêt et d’échange pour la vie locale.

La démocratie participative sera notre bataille car c’est la meilleure façon de mettre de l’énergie, de la cohérence, de la justice et du débat sur la place publique pour construire une ville dynamique, solidaire et durable.

 

Quant aux attaques personnelles, je prends tout ceci avec beaucoup de recul en me répétant la phrase de Beaumarchais dans la bouche de Figaro « sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur »