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03/11/2013

LA LIBERTÉ D'EXPRESSION MENACÉE

En proposant aux Escalquinois un projet alternatif aux prochaines élections municipales, nous avons décidé de questionner tous les aspects de la politique suivie par l’équipe actuelle, sans tabous, sans haine et sans concessions : l’urbanisme et le développement durable, les finances et la fiscalité, le coût et la qualité des services publics, etc… Notre méthode consiste, à partir d’une analyse et d’un constat, à poser des questions et à faire des propositions, qui, le temps venu, seront présentées au choix des habitants d’Escalquens.

Cet exercice, normal dans une démocratie en période préélectorale, n’est pas du goût de tout le monde. Après la distribution, dans les boîtes aux lettres, de tracts injurieux, parfois anonymes, vis-à-vis de moi et de mon équipe, j’ai été victime d’injures particulièrement graves taguées sur mon domicile familial. J’ai immédiatement décidé de porter plainte, considérant que dans un Etat de droit, c’est la Justice qui doit garantir les grandes libertés individuelles, dont celle d’expression.

La liberté d’expression dans notre commune est-elle dorénavant menacée ?

 

Je veux le dire ici tout simplement : personne ne me fera taire, personne n’arrivera à m’intimider. Notre équipe est soudée et déterminée à proposer une alternative à la politique actuelle. De nombreux  Escalquinois  m’ont d’ailleurs témoigné soutiens et encouragements, y compris parmi ceux qui ont pu voter pour l’équipe actuelle dans le passé.

 

C’est la preuve que ma candidature, mes discours et mes actes dérangent : tout simplement parce que je suis celui qui vient bousculer le système en place depuis 18 ans à la mairie d’Escalquens.

En effet, nous dénonçons la politique du clientélisme et du manque de concertation de la municipalité sur les projets structurants de notre ville.

A quelques mois des élections municipales, fleurissent un peu partout à Escalquens des projets d’urbanisation sans cohérence, avec le risque de ghettoïser certains quartiers.

L’échelon communal ne doit pas être celui de l’exercice autoritaire du pouvoir. Il doit, au contraire, être celui de la démocratie de proximité et de la participation de tous les habitants aux grandes décisions. Pour notre part, nous nous engageons à faire de ce principe une règle, dans tous les aspects de la vie municipale, en proposant :

 

-      Une mandature où la participation des citoyens serait primordiale : commissions extra-municipales ouvertes à tous, conseils et représentants de quartier, organisations de groupes-projets réunissant les différents acteurs ;

-      Une mandature d’équipe, sans personnalisation excessive, où le potentiel et la diversité de chaque élu serait un atout ;

-      Une mandature où l’équipe municipale jouerait un rôle d’activateur de projets, quels qu’en soient les porteurs, mettrait en synergie les différents acteurs.

Enfin, un mode de fonctionnement transparent, dans tous les aspects de la gestion financière et de la prise de décisions du maire et du conseil municipal.

Alors qu’importe le nombre de listes aux prochaines élections municipales, l’essentiel sera que ce moment devienne une période de débat, d’intérêt et d’échange pour la vie locale.

La démocratie participative sera notre bataille car c’est la meilleure façon de mettre de l’énergie, de la cohérence, de la justice et du débat sur la place publique pour construire une ville dynamique, solidaire et durable.

 

Quant aux attaques personnelles, je prends tout ceci avec beaucoup de recul en me répétant la phrase de Beaumarchais dans la bouche de Figaro « sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur »