Le blog de Frédéric LEGAY

Après l’expression du mécontentement des Escalquinois au travers des élections, et l’atteinte du taux de 21% de logement sociaux, nous aurions pu imaginer une nouvelle phase de développement harmonieux et intelligent de notre ville. Malheureusement, la présentation d’un nouveau programme immobilier de 140 logements, dont 75 % sociaux, à l’entrée du chemin du Pech à horizon 2016, nous prouve que la majorité municipale laisse de nouveau les clefs de la ville aux promoteurs, sans se soucier des conséquences en matière de circulation routière, d’impact visuel ou d’intégration dans la ville. 

Ce programme, qui viendra marquée l’entrée de ville à la sortie de Labège, débouchera sur l’avenue de Toulouse, dont les bouchons quasi quotidiens à l’heure de pointe compliquent déjà la vie des Escalquinois.

Les projets de l’arrivée du métro étant encore repoussés (au environ de 2020 ou 2021), et avec eux les aménagements de circulation, c’est une situation qui restera problématiques pendant plusieurs années. Il ne tient pas compte non plus des problèmes que rencontrent les habitants des Balcons du Pech avec un déficit criant de stationnement.

A noter également que tous les logements prévus dans ce quartier n’ont pas trouvé preneurs, avec une 10aine de maisons encore à la vente et seulement 3 collectifs sur 5 de construits. Ces problèmes ont été évoqués par certains habitants de ce quartier lors de la présentation du programme restés sans écoute puisque le projet est déjà ficelé…

En outre, faute d’un axe de circulation vers le centre d’Escalquens, ce vaste ensemble immobilier collectif se retrouvera isolé du reste de la ville.

Seul point positif, l’aménagement d’une voie cyclable à la place du chemin du Pech, qui rejoindra les bords du Berjean et le centre-ville, et qui sera sûrement très appréciée… le weekend !!

Encore, une fois, le maire continue à appliquer une politique de développement du logement de façon brutale, sans vision globale à long terme, sans souci d’intégration dans l’environnement existant et surtout sans se soucier de ce que souhaitent les habitants d’Escalquens.