24/09/2013
LES FRUITS AMERS D'UNE POLITIQUE
Le mois de septembre est aussi le mois de la rentrée fiscale et en recevant leurs feuilles d’impôts, les Escalquinois ne sont pas déçus.
Cette année encore, nous comptons parmi les contribuables qui payons le plus d’impôts locaux. Ainsi, en 2011, déjà, le produit de la taxe d’habitation à Escalquens s’élevait, selon le ministère des finances, à 255 € par habitant (contre 174 € pour la moyenne de la strate), tandis que le produit de la taxe foncière sur les propriétés bâties s’élevait à 252 € par habitant contre une moyenne de 236 €.
En 2013, le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties est de 25,39 % à Escalquens, contre une moyenne de 20,81 % pour les communes de la même catégorie. Et encore, il faut rajouter le taux de 8,48 % décidé par le SICOVAL en 2012, porté à 8,69 % en 2013, soit un taux global (commune + intercommunalité) de 34,08 % !
Plutôt surprenant, pour une commune située dans un des territoires les plus riches et les plus dynamiques de la région en termes de fiscalité des entreprises, avec Labège Innopole.
M. le maire, Alain Sérieys se pique de solidarité. Mais la première solidarité, ce serait déjà de préserver le pouvoir d’achat des familles en évitant d’alourdir sans cesse la fiscalité et le coût des services publics.
Il ne nous a pas échappé dans ces derniers écrits, qu’il prépare avec l’équipe municipale d’importants investissements sur la commune. Avec quelle marge de manœuvre alors que les taux sont déjà au plus haut ? En les augmentant encore plus ?
Après 18 ans de mandat en tant que maire de la commune d’Escalquens et premier vice-président du SICOVAL, sa responsabilité est écrasante. Où passe l’argent de nos impôts ? Que fait le SICOVAL avec la fiscalité des entreprises ? Quelles sont les marges financières de la commune ?
« Il nous semble indispensable en cette période de campagne électorale, Monsieur le maire, d’apporter une transparence aux habitants d’Escalquens en matière fiscale »
11:58 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Les commentaires sont fermés.