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17/10/2015

LA REDEVANCE PUNITIVE

Le nouveau mode de tarification du service d’enlèvement des déchets, mis en place par l’équipe dirigeante du SICOVAL, va encore entraîner une diminution de la qualité du service et une augmentation de son coût.

Alors que les collectes seront deux fois moins fréquentes, les usagers vont devoir payer plus.  A l’instar des augmentations de tarif des services de la distribution d’eau potable et de l’assainissement consécutives à leur transfert au SICOVAL, le service d’enlèvement des déchets ménagers va encore se réduire et voir son tarif augmenter. Déjà, en juillet dernier, la collecte du verre en porte à porte a été supprimée sans que les tarifs baissent.

Aujourd’hui, un foyer de 4 personnes qui trie et composte ses déchets paye 294 € par an pour un ramassage par semaine. Pour le même service, il paiera désormais 487,60 € (part fixe à 228,40 € pour 12 ramassages par an et 7,20 € par levée supplémentaire), soit une augmentation de 65,85 % !

 

Mais si ce foyer pense qu’un minimum d’hygiène implique de vider ses poubelles,  pleines ou non, au moins toutes les 2 semaines, il déboursera quand même 314,80 €, soit une augmentation de 7%, pour un service qui reste deux fois moindre.

Selon le dernier rapport du SICOVAL sur la collecte des déchets, les habitants ont produit, ces deux dernières années, moins de déchets ménagers résiduels[1] (-6% en 2013 et -1,5 % en 2014). Ces résultats ont pu être atteints grâce à leurs efforts de tri. Pourquoi la seule récompense de nos efforts se traduit par une telle augmentation des tarifs ?

L’application du principe pollueur / payeur peut se comprendre. Mais nous constatons aussi que les habitants se sont responsabilisés sans ce système grâce aux campagnes de sensibilisation menées. Il ne nous semble donc pas nécessaire de recourir à cette forme de pénalisation.

En réalité, la nouvelle facturation des déchets ménagers,  qui prendra effet à partir du 1er janvier 2016, s’inscrit dans une logique d’individualisation et de marchandisation de nos déchets sur une terre dite « SOLIDAIRE ».

Les usagers ne peuvent plus accepter cette gestion publique calamiteuse, qui se traduit par moins de services et plus d’impôts. Elle est le fruit de l’incapacité culturelle de nos élus, en place depuis trop longtemps, à imaginer d’autre solution que l’augmentation des prélèvements.

Nous refusons la baisse de la qualité du service et les augmentations de tarif de la collecte des ordures ménagères.

Nous demandons soit le maintien du service et des tarifs actuels, soit la baisse des tarifs si le service diminue.

 

 



[1] Les déchets ménagers résiduels sont les déchets non triés (poubelle noire).

22:14 Publié dans Blog | Tags : déchets | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |